C’est une période pendant laquelle on tape tous et toutes sur un même clou, chacun-e à notre manière, sur un sujet important.
La première saison commence maintenant, pour 6 mois, et a pour but de renforcer la démocratie locale. Avec les élections municipales qui arrivent en novembre, c’est le bon moment! On veut s’organiser localement, proposer des idées, créer des liens, faire entendre nos voix, influencer le discours public…
Les possibilités sont nombreuses.Parce que c’est à l’échelle locale qu’on a du pouvoir, souvent plus qu’on le croit. Le local, ça touche directement notre quotidien : le logement, les transports, l’alimentation, et bien plus. C’est là que le pouvoir peut redevenir vivant, concret, à l’opposé de la concentration des décisions entre quelques mains lointaines.
Pour ça, on a besoin de démocraties locales fortes, qui redonnent du pouvoir aux gens et aux communautés. Comment? On veut des élu-es progressistes, mais aussi que les citoyen-nes participent à construire les idées et les projets.
Dans cette première saison, notre but est clair : remettre la démocratie locale au centre de nos discussions, obtenir des résultats concrets aux élections de novembre et poser des bases solides pour continuer après les élections.
La saison municipale, c’est en quelque sorte la phase 2 des assemblées : on sort de nos cuisines pour aller sur la place publique!
On amène notre énergie et nos idées, rassemblées lors de ces premières rencontres, pour vraiment influencer ce qui se passe dans nos villages, nos quartiers, nos villes.
Tellement d’actions ont été imaginées par les Multitudes aux 4 coins du Québec : des citoyen-nes du Bas-du Fleuve veulent récupérer des lieux publics pour en faire des espaces communs, d’autres en Gaspésie préparent des assemblées jeunesse et des contenus pour les écoles. En Montérégie, des groupes veulent soutenir des candidatures progressistes et sur la Côte-Nord, on parle déjà de créer un mouvement politique municipal enraciné dans les luttes locales…
Toutes ces initiatives peuvent prendre vie! Et c’est beau de voir qu'on ne part pas de zéro — il y a déjà plein de choses qui se passent.
Surtout, on veut s’arrimer avec ce qui existe, avec les élu-es et avec les acteurs du terrain et enfin reprendre le contrôle sur nos territoires, sur nos vies.